Le Wing-Tsun

Le Wing Tsun est une pratique secrète vieille de 250 ans, transmise de génération en génération et qui connaît aujourd’hui un véritable succès mondial ! Voici dans les grandes lignes l’histoire de cet art.

Le Wing-Chun (Joli temps de printemps) est un art martial Chinois qui prend sa dimension dans la philosophie chinoise par le biais du Taoïsme, Tao signifiant « Voie ». Il désigne le mouvement incessant, l’évolution, l’épanouissement et la disparition, pour faire corps avec le Tao l’homme doit être son semblable : spontané et ouvert, simple et flexible, nul besoin d’être fort, dur, haut et présomptueux.

Dans les principes fondamentaux du Taoïsme, on trouve :
Le YIN-YANG : Alternance du souple et du dur, du fluide et du puissant.
Le WU-WEI : Le non esprit, agir sans agir, laisser la place à la spontanéité. Autrement dit, ne pas opposer de résistance à une force mais esquiver pour qu’elle ne puisse pas nous atteindre et contre-attaquer spontanément, grâce à des reflexes devenus naturels.

La légende dit qu’il fut créé par une femme : Ng-Mui, religieuse au temple de Shaolin. Ng-Mui était l’une des cinq plus grands maîtres du Monastère Shaolin. (Ng Mui, Abbot Chi Shin, Abbot Pak Mei, Maître Fung To Tak et Maître Miu Hin).

Un jour, un combat entre un renard et une grue attira son attention. La grue, calme, souple et d’un grand sens de l’équilibre confrontée au renard maîtrisant l’agilité dans ses mouvements et l’attaque directe, inspirèrent la religieuse. La none entreprit ainsi de modifier son propre Kung-Fu, intégrant les concepts qu’elle avait observés.

L’essor du Wing-Chun fut le fait de la rencontre de Ng-Mui avec Yim Wing Chun, cette dernière poursuivit la tradition de ce Kung-Fu en l’enseignant notamment à son mari Leung Bok Cho. Bien plus tard, celui-ci donna à cet art martial le nom de Wing-Chun.

Ng-MuiYim Wing Chun enseignant à son mari Leung Bok Cho

Au fil du temps, ce Kung-Fu fut transmis secrètement de génération en génération.

Généalogie du Wing-Chun

C’est ainsi que Yip-Man devint le dernier grand maître de la tradition centenaire du Wing-Chun de Ng-Mui.
Toujours souriant, Yip-Man était un homme petit, rien d’une montagne de muscle. Cependant, il apporta beaucoup au Wing-Chun, il enseigna dans une province de Hong Kong jusqu’à l’âge de 79 ans.

Portrait Yip-Man Yip-Man dernier grand maître du Wing-Chun de Ng-Mui

A la mort de Yip-Man, les disciples de celui-ci n’arrivaient pas à s’entendre sur ce qu’il avait pu leur enseigner, se distingua alors Leung Ting véritable précurseur du Wing-Tsun moderne. Il modifia certains principes de ce qu’il avait retenu de l’enseignement de Yip-Man. Sa technique était plus directe et il adopta une approche plus scientifique de ce Kung-Fu.

Maître Leung-Ting Maître Leung Ting créateur du Wing-Tsun moderne

Le Wing-Tsun™ devient alors une marque déposée et l’I.W.T.A. (International Wing-Tsun Assiociation) fut fondée.

Jusqu’à la mort de Yip-Man il n’était pas question pour un étranger d’apprendre le style. L’allemand K. R. Kernspecht fut le premier occidental admis par Leung Ting.

Maître Kernspecht Kernspecht adapta l’enseignement du style à la pensée occidentale

Il adapta l’enseignement du style à la pensée occidentale et initia un très fort développement du style en Allemagne puis en Europe.

Aujourd’hui, L’ I.W.T.A. regroupe plus de 250000 pratiquants à travers 63 pays dans le monde.

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